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Le consentement à l’adolescence; comment l’aborder?

Publié le 27 juin 2024 à 18:56 / Mis à jour le 27 juin 2024 à 20:24

Lorsqu’il s’agit de consentement, surtout à l’adolescence, le respect des limites de part et d’autre est un apprentissage important qui implique la participation des parents. Bien que ce ne soit pas toujours un sujet évident à aborder avec son enfant, il est essentiel, même primordial, de sensibiliser les jeunes, et ce, le plus tôt possible.

Qu’est-ce que le consentement?

Le consentement est un accord volontaire réciproque et éclairé des deux partenaires lors d’un moment d’intimité ou d’une relation sexuelle. Chacune des personnes impliquées doit donner son consentement enthousiaste, c’est-à-dire exprimer son consentement par des mots, des gestes et des actions claires, favorables et libres, avant et durant toute la durée de l’activité.

Quels sont les principaux signaux d’alarme d’une relation sexuelle non consensuelle?

Dans le cas où le consentement ne serait pas obtenu, de quelque façon que ce soit, l’acte est considéré comme un cas d’agression et de violence sexuelle.

Voici quelques indices qui sont en mesure de démontrer que la relation sexuelle est non consensuelle :

  • L’un des partenaires dit « oui » à une certaine chose, mais « non » à une autre;
  • L’un des partenaires se trouve dans une situation d’ivresse ou d’intoxication (p. ex. la drogue);
  • L’un des partenaires est inconscient ou endormi;
  • L’un des partenaires est la cible de menaces, de pression ou d’intimidation;
  • L’un des partenaires n’a pas atteint l’âge de 16 ans ou ne respecte pas les écarts d’âge maximum permis par la loi;
  • L’un des partenaires se trouve en position d’autorité (p. ex. un enseignant, un entraîneur, un patron, etc.), alors que l’autre partenaire n’a pas atteint l’âge de 18 ans.
  • L’un des partenaires se montre incertain face à la situation, en faisant preuve de nervosité ou en repoussant l’autre partenaire, par exemple.

Il est important de se rappeler également que :

  • Prononcer un « oui » pour une chose ne veut pas dire en accepter une autre;
  • Changer l’activité en question nécessite le consentement à nouveau;
  • Obtenir un consentement en mettant de la pression sur l’autre partenaire, afin de le faire changer d’idée, ne consiste pas en un véritable consentement;
  • Ne pas dire « non » dans le cas d’une personne qui ne peut consentir, soit parce qu’elle est trop jeune, ivre, intoxiquée ou inconsciente, n’équivaut pas à un consentement.

Il faut savoir que le consentement n’est pas valide si une personne n’a pas l’âge (trop jeune) de consentir ou si elle se trouve en position de vulnérabilité face à son partenaire. De plus, il est important de mentionner que le consentement peut être révoqué à tout moment.

Comment aborder le sujet du consentement, en tant que parents?

La peur et la gêne sont parfois des éléments qui mettent un frein à l’ouverture de la discussion. Cependant, comme parents, il est souhaitable de passer outre ces barrières et de parler des bons comportements à adopter en matière de consentement.

Pour ce faire, il est utile de créer un espace à travers lequel l’adolescent ou l’adolescente se sent en sécurité et ainsi faire preuve de bienveillance en tout temps. Si le parent est en mesure de le faire, il peut s’exprimer sur des aspects qui le dérangent ou qui l’inquiètent, tout en respectant ses limites personnelles. Au contraire, s’il s’en sent incapable, il devient alors important de diriger l’enfant vers des ressources extérieures qui seront en mesure de répondre à tous ses questionnements, comme l’infirmière de son école, par exemple.

Quoi dire de plus sur le consentement?

Lorsque les enfants grandissent, les gestes reliés à l’intimité se transforment. Dans la mesure où de bonnes habitudes ont été inculquées, l’adolescent ou l’adolescente est capable de s’exprimer et d’imposer ses propres limites. Il sait qu’il peut dire « non », et ce, sans avoir peur du rejet.

Le consentement est l’affaire de tout le monde et il ne faut en aucun temps insister ou négocier celui-ci auprès d’un partenaire.

Texte rédigé en collaboration avec Vie de Parents.

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