Douleurs menstruelles intenses? Il est temps d’agir!
Les crampes menstruelles font partie intégrante de la vie de toutes femmes et sont parfois douloureuses, notamment chez les adolescentes. Elles représentent d’ailleurs la première cause d’absentéisme pour ce groupe d’âge. Les adolescentes qui souffrent de règles douloureuses, aussi appelées dysménorrhée, doivent-elles les « endurer » ou peuvent-elles les soulager?
La dysménorrhée consiste en des crampes douloureuses au bas de l’abdomen s’accompagnant parfois de diarrhée, de vomissements, d’étourdissements et même de pertes de conscience au cours des premiers jours du cycle menstruel. Il est difficile d’évaluer exactement combien de jeunes femmes en souffrent, puisque la définition de dysménorrhée varie grandement : certains experts considèrent toute douleur menstruelle comme de la dysménorrhée, tandis que d’autres réservent ce terme pour les crampes très douloureuses qui forcent à s’absenter du travail ou de l’école.
Avec les menstruations, un certain inconfort est tout à fait normal. Toutefois si une adolescente doit passer la journée en petite boule, vomit ou a de la diarrhée, il est certainement temps d’agir pour diminuer son inconfort. Par ailleurs, 5 à 10 % des femmes souffrant de douleurs menstruelles graves sont en fait atteintes d’un trouble gynécologique traitable comme des fibromes utérins, une maladie inflammatoire pelvienne ou de l’endométriose qui causent leurs crampes douloureuses. Raison de plus pour consulter : si une femme ignore la douleur causée par l’endométriose, la maladie peut progresser à un stade plus avancé et éventuellement compromettre sa fertilité.
L’application de chaleur, l’exercice physique ainsi que les anti-inflammatoires comme l’ibuprofène sont des moyens efficaces de soulager les douleurs menstruelles. La pilule contraceptive est aussi une option de traitement sûre qui permet souvent de diminuer l’intensité des douleurs menstruelles et de réduire le flux sanguin.
Si les menstruations sont un obstacle aux activités quotidiennes, il est grand temps d’agir. Il ne sert à rien de souffrir en silence plusieurs jours chaque mois. Vos professionnels de la santé sont là pour vous aider!