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Cocaïne
| Synonymes | Voici les principaux synonymes :
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|---|---|
| Classification | Stimulant :
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| Mécanisme d'action |
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| Voies d'administration |
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| Forme | Apparence | Mode d'administration |
|---|---|---|
| sel (chlorhydrate de cocaïne) | poudre blanche |
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| cocaïne-base (pâte) | cristaux opaques et blanc, jaune ou brun |
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| cocaïne-base (freebase et crack = dérivés de la cocaïne) | petites roches blanches ou jaunes |
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Effets recherchés par l'utilisateur
Les effets peuvent varier selon la voie d'administration et la dose :
- Amplification des sens (toucher, audition, vision, perceptions sexuelles);
- Amélioration des capacités communicationnelles;
- Augmentation de la libido;
- Augmentation de l'énergie et de la confiance en soi (sentiment d'invincibilité);
- Bonne humeur;
- Diminution de la fatigue, augmentation de la vigilance et de la productivité;
- Diminution de l'appétit;
- Euphorie (rush) d'intensité variable (tonique à orgasmique) et de courte durée.
Effets toxiques communs
- Agitation;
- Anxiété;
- Augmentation de la pression artérielle;
- Comportements ou mouvements répétitifs;
- Dilatation des pupilles;
- Diminution de l'appétit;
- Écoulement nasal;
- Insomnie;
- Respiration rapide;
- Soif;
- Tachycardie;
- Transpiration.
Effets lors d'une surdose
- Convulsions;
- Dépression respiratoire;
- Élévation anormale de la température du corps;
- Hémorragies;
- Hypertension/crise hypertensive;
- Irrégularité du rythme cardiaque (arythmie);
- Infarctus aigu du myocarde;
- Insuffisance rénale aiguë;
- Mort;
- Psychose;
- Thrombose;
- Toxicité musculaire (rhabdomyolyse).
Effets lors d'une utilisation chronique
Les effets observés à doses usuelles seront davantage marqués. Les effets suivants peuvent également survenir :
- Difficultés respiratoires;
- Dysfonction sexuelle;
- Maux de tête;
- Narines gercées (si prisée/sniffée);
- Problèmes cardiaques;
- Psychose;
- Saignements au niveau du nez (si prisée/sniffée);
- Traces d'injection (si injectée);
- Tremblements.
Tolérance (besoin d'augmenter la dose pour obtenir un même effet)
Oui, les doses doivent être augmentées pour conserver les mêmes effets (euphorie dure en moyenne 45 secondes).
Dépendance
Oui, physique et psychologique, après quelques semaines/mois d'utilisation chronique. La dépendance est plus marquée lorsqu'injectée ou fumée.
Sevrage
Oui. L'effet dépressif apparaît quelques minutes après la dernière consommation. Les symptômes associés sont :
- Anxiété;
- Convulsions;
- Douleur musculaire;
- Diarrhée;
- Difficulté à se concentrer;
- Dysphorie (dépression, mal-être, irritabilité);
- Fatigue;
- Idées suicidaires/meurtrières;
- Impulsivité;
- Irritabilité;
- Nausées;
- Paranoïa;
- Perte d'appétit;
- Sudation excessive.
| Voie d'administration | Début d'action | Pic d'action | Euphorie auxdoses habituelles | Durée d'action du « high » |
|---|---|---|---|---|
| Ingérée | ||||
| Mastication des feuilles de coca | 10 à 30 minutes | 30 à 120 minutes | +/- | 45 à 90 minutes |
| Prisée (sniffée) | ||||
| Cocaïne | 2 à 5 minutes | 10 à 30 minutes | ++ | 30 à 60 minutes |
| Fumée | ||||
| Pâte | Quelques secondes | Moins de 5 minutes | +++ | 5 à 15 minutes |
| Freebase | Quelques secondes | Moins de 5 minutes | +++ | 5 à 15 minutes |
| Crack | Quelques secondes | Moins de 5 minutes | +++ | 5 à 15 minutes |
| Injectée | ||||
| Chlorhydrate de cocaïne | Quelques secondes | Moins de 5 minutes | +++ | 10 à 20 minutes |
Méthodes de dépistage
Laboratoire :
- Urine : peut être détectée jusqu'à 2 à 3 jours après l'utilisation;
- Sang : peut être détectée dans les heures qui suivent l'utilisation.
Gestion d'une intoxication
- Présence d'un antidote : Non;
- Méthode de support: traitement symptomatique;
- Les consommateurs ont tendance à traiter leur dépendance à la cocaïne avec: de l'alcool, du cannabis, des opiacés et/ou des psychotropes (benzodiazépines, hypnotiques), ce qui peut entraîner d'autres dépendances.
Autres informations pertinentes
- Cocaïne injectée : risque maximum de contracter des infections et risque majeur de surdose.
- Cocaïne fumée : l'inhalation se fait par pipes qui peuvent exposer le patient à des brûlures de la bouche. Les lésions peuvent constituer des voies d'entrée pour les virus de l'hépatite B et C.
- Cocaïne prisée (sniffée) : voie d'administration la plus populaire. Risque de blessures au niveau des muqueuses nasales. Risque de transmission des virus de l'hépatite B et C, et également du VIH (risque moindre).
Plusieurs drogues de rue différentes peuvent être vendues sous le même nom. De plus, rien ne garantit la quantité, la pureté, ni même le contenu d'une drogue de rue, et ce malgré son apparence semblable à un médicament dans certains cas.
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