Avancée dans la compréhension du lupus
Des gènes impliqués dans le lupus, une maladie auto-immune qui peut être très grave, ont été identifiés par une équipe de chercheurs internationaux, dont certains sont basés à Montréal. La découverte de ces gènes pourrait ouvrir la porte à l’identification de nouveaux traitements et à l’élaboration de tests permettant de détecter la maladie plus rapidement.
Le lupus est une maladie complexe causant divers symptômes comme des éruptions cutanées, des douleurs articulaires et de la fatigue, mais qui peut aussi mener à des problèmes plus graves comme une inflammation des reins et d'autres organes internes. Les femmes sont atteintes neuf fois plus souvent que les hommes. Cette maladie touche environ 50 000 Canadiens.
Les problèmes apparaissent lorsque le système immunitaire de la personne lance des attaques contre ses propres tissus sains. Comme les manifestations sont très variables d’une personne à personne, le lupus est très souvent confondu avec d'autres maladies comme l'arthrite ou divers troubles rénaux, cardiaques, pulmonaires ou cutanés. Les médecins peuvent donc ne pas réussir à identifier la maladie dès les premiers symptômes. Les seuls traitements actuellement offerts servent à supprimer l’activité du système immunitaire afin qu’il cesse de détruire les cellules saines de son propre corps. Ils permettent donc d’atténuer les symptômes, mais ne peuvent guérir la maladie.
La découverte de ces gènes permet de lever un peu le voile de mystère qui entoure le lupus. Espérons que les avancées de la recherche et de la médecine permettront bientôt de mieux diagnostiquer et traiter cette grave maladie.